Si j'étais un homme....
Moi si j'étais un homme, je serais capitaine... D'une alliance, sur O game. On a les aventures qu'on peut....
Si j'étais un homme, je serais un gros mufle.
Je m'appellerais Jamel Maxime Morales, et j'aurais bien dans mon entourage une amie assez cruche pour m'appeler "Jamilou". J'aurais des yeux noirs, porterais des jeans, des pulls col V, une Crète-houppette, des chemises et l'air condescendant du jeune branleur qui se croit fin. Et ma garde-robe prendrait deux fois moins de place.
Si j'étais un homme, je n'aurais pas d'appréhensions pour trouver du travail. Je débarquerais CV au poing et, le sourire carnassier, je me vendrais avec facilité, en oubliant les concepts de "plafond de verre" et d'enfant à aller chercher à 17h00, d'inégalité des salaires et d'harcèlement sexuel.
Si j'étais un homme, je partagerais mon appart avec un pote, et nous le transformerons en baisodrome-dépotoir-camp de visionnage massif d'épisodes de South Park, des Simpsons, et d'absorption massive de bières et de pizzas. Nos mères désespéreraient de l'état de la maison (spéciale dédicace à la maman du Blond que j'embrasse bien fort).
Pas de changement fondamental dans ma vie actuelle, donc.
Si j'étais un homme, je serais du genre ultra sexuel, a la stabilité, heu... "toute relative". ma phobie de l'engagement et de l'exclusivités viendrais à bout des femmes les plus amoureuses. Je m'endormirais comme une merde après l'amour (Monsieur Hopkins me le fait beaucoup remarquer. Il veut qu'on "discute" après. Comprends pas...) Ma mère me pousserait à enfin me mettre en ménage, et je lui répeterais inlassablement que "je suis jeune, bordel!"
Toujours pas de grands bouleversements dans mon existence telle qu'elle est aujourd'hui....
Et puis je tomberais amoureux d'une bonnasse aux yeux bleus, et elle sera ma princesse et ma salope, et je l'aimerais à en crever. Je l'emmènerais en week end, au resto, en vacances, au ciné, chez ma mère, limite je la glisserais dans ma poche pour le trimballer partout. Et je lui ferais l'amour en lui tirant les cheveux. et puis elle se pelotonnera contre mon torse et je serais ému. Elle sera cochonne et tendre, ouverte et indépendante, lucide, forte, et un brin tarée. Jusqu'au jour ou elle m'annoncera qu'elle "ne sait plus ou elle en est". Et j'en baverais. Maman n'en reviendra pas.
Si j'étais un homme, je ferais perpétuellement le pitre. Toutes les occasions seraient bonnes pour me déguiser en fille, pour rouler des pelles à mes potes, pour courir à poil dans la rue. Mon enterrement de vie de garçon serait l'apothéose d'années de 400 coups dignes de kékés d'émissions d'MTV.
En faite, la seule chose qui changerait dans ma vie ( à part le "développement" du potentiel des fesses de Monsieur Hopkins, et encore, tout ce négocie...) c'est que ce comportement, que je tiens actuellement, serait socialement admis.
Et la phrase que j'entendrais le plus souvent dans ma vie serait "Les hommes, tous les mêmes..."