Les yeux baissés de la Reine....
Épidermique, je te sens du bout des ongles
Viscéral, ce feu qui prend mes joues lorsque l'on prononce ton nom
Et je te porte en moi, comme toutes ces choses auxquelles je crois
Ni dieu, ni ange, un homme, toi.
L'or de ton sourire, et l'ultime félicité de te trouver a mes cotés au réveil....
Et je te couve comme un pauvre chien fou
A l'heure ou le monde m'a érigé en reine.
Ne vois tu pas, amour, que je n'attends qu'un mot de toi
Pour que mon royaume te reviennes de droit?
Je descends de mes talons aiguilles
Du trône que tant ont construit pour moi
Et nue sous ton regard
Je baisse humblement les yeux
Te contempler silencieusement
Avec la honte d'une défigurée jamais assez belle à tes yeux.
« Patience » me répète mon cœur.
« Un jour tu brilleras assez fort pour qu'il te voit
Et ton ultime victoire,
Tu l'aura sous tes doigts »....
Maxime Lula Morales écrit en 2010