Ramasse ta mauvaise graine, connard

Publié le par Max MORALES

           

      
Qui sème des mioches et les laisse pourrir récolte des ennemis… Dans ton cas tu as laissé derrière toi des cadavres d’enfants (Exulte, enfoiré, cette année mon petit frère est majeur…)

     Je t’assure que j’ai  cherché en moi toute mon ouverture d’esprit pour te pardonner, mais comment pardonner un homme qui nie carrément le mal qu’il a causé ?

    Pire ! Un homme tout à fait conscient  que toute sa vie a été d’en briser d’autres, et qui s’en accommode très bien ! Tu fais définitivement partie des gens à qui je préconise un suicide pur et simple pour l’ensemble de son œuvre.  Je me demanderais toute ma vie si tu as un miroir chez toi et si tu t’y regardes.

Je suis le fruit de ton cynisme. Je suis venue au monde avec un rôle sordide.  Celui de menottes entre elle et toi. Tu as ainsi sagement maintenu ton harem, alourdi de trois enfants-instruments.  Tu as usé tes femmes jusqu’à la corde, tu les as abimées, cannibalisées,  fanées avant l’heure. Tu m’as laissé une maman en rupture de stock d’amour et de patience.  Tu ne peux imaginer le nombre de nuits où petite, je rêvais qu’elle me laissait derrière elle à son tour.

 

     Cela fait plusieurs années que je m’escrime à la réparer. Les Brèches sur son corps, les fêlures à l’âme. Alors je remplis sa boite à bijoux, sa salle de bain, et son armoire à vêtements dès que je le peux.  Mon amoureux se marre : « T’es bien la fifille à ta maman, toi. » Il n’a pas idée du désespoir que j’éprouve lorsque je me rends compte que toutes ces coquetteries ne lui rendent pas sa beauté. Elle me répète que je suis sa seule raison de ne pas regretter de t’avoir rencontré.   Elle a eu la classe suprême de ne pas chercher à te salir à mes yeux. Tu n’en as définitivement pas eu besoin.

 Et tu es revenu, misérable dans ton numéro de repenti, en essayant de me détourner d’elle. Ton cynisme n’a pas de limite, mais mon instinct a été le plus efficace. Et aussi fragile que je puisse être,  tu es une branche bien trop pourrie pour que je puisse me reposer dessus.

Enfoiré, je me promets solennellement  que le funeste héritage s’arrêtera à moi. Que je ne laisserai jamais plus un homme me tenir sous sa coupe. Je pense avoir assez dégusté pour reconnaitre un pervers quand j’en vois un désormais. En attendant  de te comprendre, ce qui n’arrivera sans doute jamais,  je brûle.

  Tout ce que je me souhaite, c’est de transformer cette haine, toute épidermique soit-elle, en moteur pour avancer. Je peux compter sur elle, elle n’est pas prête de s’éteindre.

 Ta fille

 

 

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N
<br /> Ce que je te souhaite,c'est d'en finir avec cette haine et de retrouver en toi-même le père que tu aurais aimé avoir.<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Wow!tu en a gros sur le coeur.Bonne chance ma fille.<br /> Le commentaire que tu m'as laissé:(Ravie de voir que tu as pu mettre des mots sur les raisons de tes soucis)BYE et à une prochaine peut-être.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Une fois que la est merde passé on se retourne et on regarde le sillon qu'elle a laissé.<br /> L'important est de ce concentrer sur les choses qu'elle a épargné et de se donner a fond pour les préserver. Ta mere la fait pour toi, y'a pas a rougir ou a culpabiliser, y'a juste a avancer.<br /> Mais grace a lui tu es la, et c'est l'essentiel.<br /> <br /> <br />
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